Orgeuil et préjugés

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Encore l'esprit et l'imagination quelque peu pollué par la diffusion récente de l'adaptation cinématographique, j'ai eu un peu de mal à entrer d'entrée de jeu dans l'histoire.

Mea culpa, je suis assez faible en classiques anglais. Il m'aura fallu atteindre un âge quasi pharaonique pour lire mon premier Jane Austen.

En général, je ne suis pas fan de bluettes et il faut le dire, nous avons souvent tendance nous autres français à assimiler cette auteure britannique à ce genre littéraire.

Que nenni. L'écriture est certes très datée mais pas ennuyante. Plutôt délicieusement désuète. On se laisse agréablement embarquer dans cette romance. C'est agréable comme un jardin anglais, un thé à la main. L'histoire est finement relatée, la syntaxe est parfaite. Un peu de douceur dans ce monde de vulgarité, que cela peut faire du bien!

On se prend tour à tour pour la jolie Jane ou l'intrépide Elizabeth. On tombe amoureuse avec cette dernière du fameux Monsieur Darcy, l'arrogant et pourtant si séduisant homme.

Si comme moi, vous n'avez jamais lu cette indispensable oeuvre, jetez vous y à corps et âme perdus. Vous verrez, c'est délicieux!


Orgueil et préjugés est le plus connu des six romans achevés de Jane Austen. Son histoire, sa question, est en apparence celle d'un mariage: l'héroïne, la vive et ironique Elizabeth Bennett qui n'est pas riche, aimera-t-elle le héros, le riche et orgueilleux Darcy ? Si oui, en sera-t-elle aimée ? Si oui encore, l'épousera-t-elle ? Mais il apparaît clairement qu'il n'y a en fait qu'un héros qui est l'héroïne, et que c'est par elle, en elle et pour elle que tout se passe
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